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Bad Ass T1 - Hanna, Bessadi, Georges (2013)

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Bad Ass T1 - Hanna, Bessadi, Georges (2013) Quatrième de couverture
Assassin de l'un des chefs de la pègre locale et voleur d'une formidable somme en diamants, Dead End est désormais considéré comme l'ennemi public numéro 1 de Roman City... une ville protégée par l'implacable Black Snake. Vingt-cinq ans plus tôt, Dead End est encore le jeune et détesté Jack Parks, souffre-douleur de son lycée, jusqu'au moment où il décide de se venger de tous ceux qui l'ont malmené.

Gifsv25.gifQu'en serait-il si des français se lançaient dans le comic-book ? Et bien il suffit de lire Bad Ass pour voir à quel point on peut être aussi bons que les américains. Mais comics étant le terme associé à la bande-dessinée anglo-américaine, comment devrions-nous appeler cette nouvelle série ? Est-ce que du "manga" dessiné par un européen reste du manga ? Nous partirons du principe que dès lors que le découpage et le graphisme respecte consciencieusement les codes de nos modèles, nous pouvons bien associer Bad Ass aux comics.
D'abord quand on ouvre Bad Ass on est tout de suite capté par le graphisme qui n'est pas sans rappeler celui de Gabriel Rodriguez dessinateur du génialissime Locke and Key. Pour ne rien vous cacher c'est surtout ça qui m'a donné envie de le lire - ensuite parce que c'était français. En entrant dans l'histoire, une autre référence s'est imposée à moi : Kick Ass, une BD aussi drôle que violente qui mettait en scène un ado sans super-pouvoir mais qui s'improvisait super-héros. Ici Dead End est adulte, porte le veston chic façon Hitman - tiens encore un référence - le fameux tueur à gages issu du jeu vidéo. Il excelle dans l'humour grinçant, dans les actes d'une méchanceté totalement gratuite et le lancé de cigarettes. Même si son passé devrait lui donner des circonstances atténuantes, - pauvre ado boutonneux, qu'il a du souffrir en étant gamin ! - rien à faire... il est détestable. Et comme souvent, quand un méchant est bien croqué, c'est malgré tout lui qui capte l'attention.
Tout au long de ce premier opus, notre vilain héros va être confronté comme il se doit à d'autres très très méchants. Sans pourtant aller chercher midi à quatorze heures, les auteurs ont vraiment creusé leurs méninges pour trouver des personnages, des caractères, des noms et des looks supers à toute cette clique de seconds rôles : Amadeus Kitty, une jolie chatte (qui rend hommage vous l'aurez compris à une certaine Catwoman) qui tue ses adversaires avec les notes acérées sortant de son violon, toute la panoplie "batmanienne" de Black Snake... jusqu'aux dernières planches qui font apparaître l'AJF (American Justice Federation... et non pas "Ligue" pour ceux qui suivent) et sa horde de super-héros les plus inattendus qu'ils soient : Space Shiva, Jellyfish Man (je l'adore celui-là) ou encore Goddess une super-héroïne façon femme-plateau (vous savez, les tribus d'Afrique) et bien d'autres encore.
Bref, un pari plutôt réussi, bourré d'adrénaline, de punch, d'humour et de références en tout genre, qui ne trahit aucunement l'âme des comics américains, bien au contraire. Je le conseille d'office à tous ceux qui aiment déjà le genre. Pour les autres, et bien je ne peux que vous inciter à être curieux. Mais si déjà toutes les références que j'ai mises ici en avant vous parlent, alors il n'y a aucune raison que n'aimiez pas.

Commander au 04 66 74 11 86  Bad Ass T1 : Dead End (sc) Herik Hanna, (d) Bruno Bessadi, (co) Gaétan Georges

Mots-clés : comics, héros masqué, super-héros, super-vilains, tueur à gages, vengeance, violence


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