Quatrième de couverture
Il se passe quelque chose dans la morne station balnéaire de Melancholy Cove. On y trouve, pour un cocktail détonant, un flic qui se console de l'être en tirant sur des joints, une schizophrène
ex-actrice de films de série Z postapocalyptiques réfugiée dans une caravane, un joueur de blues poursuivi par un monstre marin dont il a tué le petit quarante années plus tôt, une psy qui ne
donne plus à ses malades que des, placebos, un pharmacien lubrique ne rêvant que d'accouplements avec des dauphins, une femme qui se pend, des gens qui disparaissent... Une seule certitude : tous
ont la libido qui explose. Tous sans le savoir sont sous le signe du lézard...
Quand la Série Noire décide de se lâcher, elle publie un ovni intitulé
Le Lézard lubrique de Melancholy Cove. Depuis sorti en poche, ce roman flirte avec le roman noir, le fantastique (l'absurde ou l'incroyable plus exactement) et le polar, tout ça dans un
esprit ultra loufoque. Sorte de tragi-comédie, bourrée de passages d'anthologie à mourir de rire (que je me refuse de sploiler), d'idées saugrenues, le roman est dans l'esprit de la plupart de
ceux de Christopher Moore, à savoir loufoque et décalé.
On ne s'ennuie pas une seconde à suivre tous ces personnages complètement barrés, dépressifs au possible, un tantinet fous ; ratés, c'est sûr. Tout ceci amenant, avec un talent certain, l'auteur
à nous dépeindre cette Amérique malade, shootée aux anti-dépresseurs et aux calmants, mal-à-l'aise avec le sexe mais bien moins avec la religion. Bref une réflexion sur fond de situations
acadabrantes sur l'Amérique contemporaine.
Le lézard lubrique est un roman inclassable par son imagination débridée qui se lit avec délice !
Christopher Moore Le lézard lubrique de Melancholy Cove (The Lust Lizard of Melancholy Cove) (Folio
Policier)
Mots-clés : blues, dragon, humour, loufoque, psychologie, traffic, USA