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William R. Forstchen - Une seconde après (2009)

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William R. Forstchen - Une seconde après (2009)secondeapres-2.jpgQuatrième de couverture
Ce qu'il y a de terrifiant dans cette histoire, c'est qu'elle pourrait réellement arriver ! Black Mountain, Caroline du Nord.

John Matherson, ancien colonel de l'armée américaine et professeur d'histoire au collège de Montreat, s'apprête à fêter l'anniversaire de sa plus jeune fille. Quand survient une panne de courant. Les appareils électriques s'éteignent, la musique s'arrête... Plus étrange, les téléphones portables ne fonctionnent plus; même les voitures sur l'autoroute toute proche stoppent brusquement. John Matherson pense tout d'abord aux effets d'une forte tempête solaire déclenchant un gigantesque court-circuit.
Mais les jours passent et la population de Black Mountain doit se rendre à l'évidence: quelque chose de bien pire s'est produit. Ce roman raconte comment une explosion nucléaire à haute altitude au-dessus des États-Unis provoque la destruction des systèmes électriques et électroniques, l'arrêt de tous les moyens de transmission et de transport. Le pays, paralysé, s'enfonce dans le chaos, la violence et la famine.
La petite communauté de Black Mountain parviendra-t-elle à survivre au black-out ? Saura-t-elle résister aux hordes de réfugiés affamés ?
William R. Forstchen est professeur d'histoire à l'université de Montreat en Caroline du Nord. Expert en histoire militaire et en histoire des technologies - il est l'auteur de nombreux articles et nouvelles dans ces domaines -, il a publié plus d'une quarantaine d'ouvrages dont plusieurs best-seller
s.

Gifsv25.gifUn roman post-apocalyptique de facture très conventionnelle pour les amateurs du genre, mais qui ne manque pas pour autant d'intérêt à bien des égards même quand on a l'impression d'avoir déjà tout lu dans le genre catastrophe. Certes, la trame est basique : Un gigantesque black-out. L'humanité au bord du gouffre. Instinct de survie. Espoir. De quoi faire un bon téléfilm de série B. Pourtant, je dois admettre que je me suis assez vite prise au jeu et quand bien même de grosses ficelles relient certaines scènes, j'ai été plutôt captivée par l'histoire. Peut-être parce qu'elle vous projette dans un futur plus proche qu'on ne le voudrait, parce que les choix des personnages vous renvoient à ceux que vous feriez, ou non, et surtout parce qu'elle met le doigt sur des évidences qui ne le deviennent que lorsqu'on est mis à l'épreuve.
Le roman post-apocalyptique est un genre à part entière et la liste serait longue si je devais énumérer l'ensemble des titres parus depuis un siècle. Mais une chose est sûre, un roman tel que celui-ci, moderne, qui n'a de science-fiction que sa forme anticipative imminente, vous confronte à une réalité aussi effroyable que la catastrophe elle-même, celle qui ouvre nos yeux sur notre perte toujours plus grandissante de connaissances matérielles et pratiques. L'écart se creuse de plus en plus entre des fictions des années 30 où la population n'était pas encore trop dépendante des évolutions technologiques et pouvait donc prétendre survivre au moins dans les limites des pénuries alimentaires. Le fait est que ce roman nous en dit long sur l'incapacité à laquelle l'être humain est réduit dès lors qu'il n'a plus de téléphone, de voiture, d'ordinateur, de frigo etc... Il nous oblige à se questionner sur cette liste sans fin de savoirs perdus. Ensuite, il y a les grand poncifs, forcément, l'individu face à la masse. Le héros est d'abord tourné vers lui-même et sa famille qu'il doit d'abord mettre hors de danger, le mieux qu'il pourra. Ensuite il y a la collectivité, désorganisée, qui doit trouver une parade à la catastrophe, choisir des solutions, et les bonnes. Reconstruire une communauté au sein du désastre, nécessite des volontés fortes, enclines à l'héroïsme, mais aussi aux sacrifices et aux privations. Finalement Forstchen s'en tire vraiment bien. Il faut dire que l'auteur agrémente son histoire de faits d'Histoire, lui tant amateur de champs de batailles. Cela était déjà à signaler dans sa série Le régiment perdu (Milady), un cycle de fantasy sur fond de Guerre de Sécession. L'écrivain sait se faire plaisir, se documente fortement et relève ses récits de ces faits d'armes sans jamais appesantir l'écriture. Au final un roman post-apocalyptique plus qu'honorable.

Commander au 04 66 74 11 86  William R. Forstchen Une seconde après (One second after) (Livre de poche)

Mots-clés : black-out, post-apocalyptique, survie


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